par Madircom
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20 juin 2025
Le monde du travail évolue à une vitesse folle. Pourtant, certaines croyances RH ont la vie dure… Des idées reçues qu’on traîne de décennie en décennie, et qui freinent plus qu’elles n’aident. 👉 Il est temps de faire le tri. Et de dire adieu à ces réflexes obsolètes qui plombent l’attractivité, la fidélisation et la performance RH. Voici les 10 fausses vérités RH à enterrer en 2025 ⛔ 1️⃣ “On recrute sur diplôme, on forme sur le reste” C’est faux — et c’est surtout dépassé. Pendant des décennies, le diplôme a été considéré comme le sésame ultime pour décrocher un emploi. Mais en 2025, cette approche rigide ne tient plus face à la réalité du terrain. Les compétences comportementales, l’envie d’apprendre et l’adaptabilité sont devenues les véritables marqueurs de performance et de réussite à long terme. 🎯 Pourquoi ce raisonnement ne tient plus ? Les diplômes ne mesurent pas l’intelligence émotionnelle, l’esprit d’équipe ou la capacité à gérer le stress. Ils ne garantissent ni la curiosité intellectuelle, ni l’autonomie, ni la culture du feedback — des qualités pourtant clés dans un environnement professionnel agile. De plus, les cycles d’obsolescence des savoirs se raccourcissent : ce que l’on apprend en école peut devenir obsolète en 18 mois. Ce qui compte, c’est la capacité à apprendre en continu, pas seulement le bagage initial. 💡 Cas concret : Un candidat autodidacte passionné par l’UX design, qui a créé 3 projets personnels, qui échange sur des forums spécialisés, qui se forme via des MOOCs… sera souvent plus opérationnel, plus curieux, plus engagé qu’un diplômé de master peu motivé, sorti d’école avec peu de projets concrets. 📌 Ce que les RH peuvent faire concrètement : ✅ Repenser les grilles d’analyse des candidatures : valoriser les projets, l’expérience de terrain, la progression personnelle. ✅ Former les recruteurs au “recrutement par le potentiel”, avec des entretiens centrés sur les soft skills, la motivation, la résilience. ✅ Intégrer des mises en situation ou des tests pratiques dans les processus de recrutement pour mieux évaluer la vraie valeur ajoutée. ✅ Ouvrir les viviers à des profils atypiques : reconversion, autodidactes, jeunes sans diplôme mais avec forte envie d’apprendre. 🚫 Ce qu’on perd à rester figé sur les diplômes : Des talents invisibles ou exclus dès le tri de CV 📄 Une homogénéité qui tue la diversité cognitive 💭 Une organisation qui recrute… mais n’innove plus 🔒 2️⃣ “Le télétravail nuit à la productivité” ❌ Faux. Archi-faux. Et pourtant, cette croyance reste tenace dans de nombreuses organisations en 2025. Après le “tout distanciel contraint” de la période Covid, beaucoup d’entreprises ont voulu “reprendre la main” en imposant un retour massif au bureau. En cause ? Une peur diffuse que les salariés fassent moins, voire “profiter” du télétravail. Mais la réalité est bien différente. 📊 Ce que disent les chiffres : Une étude de l’INSEE (2024) révèle que 72 % des télétravailleurs se sentent plus efficaces à domicile, notamment sur les tâches de fond. 1 salarié sur 2 déclare travailler plus en télétravail, avec moins d’interruptions, de bruit, de réunions non essentielles. Le télétravail favorise la concentration, l’autonomie et la responsabilisation. 💡 Le vrai problème, ce n’est pas le télétravail. C’est le manque de cadre, de confiance et d’outils adaptés. Quand les objectifs sont flous, la communication absente et les managers dans le contrôle permanent, oui, le télétravail devient flou, frustrant, improductif. Mais bien pensé, il devient un accélérateur de performance et d’engagement. 🎯 Ce que les RH peuvent mettre en place : ✅ Co-construire une charte de télétravail claire et souple (cadre commun + marges de manœuvre) ✅ Former les managers au pilotage hybride : à distance, on ne manage plus par la présence… mais par la confiance, le feedback, la clarté ✅ Mettre à disposition des outils collaboratifs fluides (Teams, Notion, Slack, Miro…) et instaurer des rituels d’équipe à distance ✅ Mesurer la performance non pas au temps passé, mais aux résultats obtenus 🧨 Le risque d’un retour trop autoritaire au bureau ? Un sentiment de flicage et de défiance 😒 Une perte d’attractivité pour les talents, notamment les jeunes 🔍 Une fuite vers des entreprises plus flexibles 💼 3️⃣ “Les jeunes ne veulent plus travailler” Un cliché tenace, injuste… et surtout contre-productif. Ce reproche, souvent lancé avec condescendance, en dit plus sur notre incapacité à nous remettre en question que sur la Génération Z elle-même. 🚫 Déconstruisons le mythe Non, les jeunes ne sont pas fainéants. Non, ils ne fuient pas l’effort. Non, ils ne veulent pas tous “devenir influenceurs”. Ils veulent travailler autrement : avec du sens, de la souplesse, un équilibre, et surtout : du respect. Et peuvent-on vraiment leur en vouloir… quand les anciennes générations leur lèguent une planète en crise, un marché du travail hyper précaire, et des carrières où le mot “sacrifice” a longtemps remplacé celui de “réalisation” ? 💬 Ce que la Gen Z cherche (vraiment) : 🎯 Un projet porteur de sens, pas un bullshit job 👥 Un management horizontal, basé sur l’écoute et la confiance 🧠 Des opportunités d’apprentissage continu, pas une case figée 🌱 Une entreprise alignée avec ses valeurs (écologie, diversité, inclusion) ⏰ De la flexibilité pour vivre, pas juste survivre 🤷 Pourquoi ce malentendu persiste ? Parce que certains RH ou managers continuent de valoriser l’ancien modèle : ➡️ Présence = performance ➡️ Loyauté = heures supplémentaires ➡️ Motivation = faire ses preuves en silence Or, le monde a changé. Les attentes aussi. 🎯 Ce que les RH doivent faire : ✅ Intégrer les jeunes dans la co-construction des projets (et pas seulement les onboarder) ✅ Repenser les parcours d’intégration pour qu’ils soient immersifs et inspirants ✅ Revaloriser les soft skills, la créativité et l’autonomie ✅ Proposer des rituels managériaux centrés sur l’écoute, le feedback et l’évolution ✅ Revoir les indicateurs RH : fidélité ne veut plus dire 10 ans de boîte, mais 2 ans d’engagement total ⚠️ Ignorer cette attente, c’est perdre la bataille des talents 👉 La Gen Z représente 1 actif sur 4 aujourd’hui, et plus de 30 % des recrutements annuels. 👉 Ne pas adapter ses pratiques à cette génération, c’est affaiblir son attractivité, son innovation, sa marque employeur. 4️⃣ “Un bon manager, c’est un expert technique” Une croyance encore trop présente… mais totalement dépassée en 2025. Pendant longtemps, on a promu les meilleurs techniciens, commerciaux ou experts métier au rang de manager, en pensant que maîtriser l’opérationnel suffisait à diriger une équipe. ❌ Résultat : des managers techniquement brillants, mais humainement dépassés. 💥 Le piège du “super-expert promu chef” Être un bon manager n’a plus rien à voir avec la capacité à exécuter une tâche. Aujourd’hui, ce qu’on attend d’un manager, c’est de : ✅ Fédérer une équipe autour d’une vision ✅ Cultiver la confiance et la sécurité psychologique ✅ Développer les compétences des autres ✅ Faire preuve d’écoute, d’équité, d’exemplarité ✅ Arbitrer, donner du sens, valoriser les contributions Et non pas : résoudre chaque problème à la place de ses collaborateurs. 🔄 Ce qu’on observe trop souvent : 📉 Des “managers-experts” qui micro-managent 📉 Qui peinent à déléguer 📉 Qui valorisent la performance individuelle plus que la collaboration 📉 Qui évitent les conflits ou le feedback… par manque de formation 💡 Cas concret : Une entreprise industrielle française a récemment promu ses meilleurs techniciens au management. 🎯 Objectif : valoriser la compétence métier. ⛔ Résultat : Turnover, tensions, désengagement. Pourquoi ? Parce qu’ils n’avaient pas été formés à encadrer, accompagner, écouter. Et parce que la posture de leader n’est pas innée, elle s’apprend, se travaille, se renforce. 📚 Ce que les RH doivent activer : ✅ Former les managers à la communication, au feedback, à la gestion des conflits ✅ Mettre en place un parcours de développement managérial progressif ✅ Distinguer l’évolution “experte” et l’évolution “managériale” : deux voies, deux vocations ✅ Inclure des critères de soft skills dans les promotions (et pas seulement les KPIs) 5️⃣ “Un bon package suffit à fidéliser” C’est l’un des raccourcis RH les plus fréquents… et les plus dangereux. Oui, le salaire reste un levier d’attractivité. Mais en 2025, il ne suffit plus à retenir les talents. On ne quitte pas une fiche de paie. On quitte un management toxique, un climat anxiogène, un manque de perspectives. Et à l’inverse, on reste là où on se sent considéré, valorisé, écouté. 📊 Ce que disent les chiffres : 62 % des salariés français placent la qualité des relations humaines au-dessus du salaire dans leurs priorités professionnelles (source : Baromètre QVCT 2024). 1 collaborateur sur 2 envisage de quitter son poste faute d’évolution ou de reconnaissance… malgré un bon niveau de rémunération. 💡 En clair : le package est un point d’entrée, pas un point de rétention. ❤️ Ce qui fidélise durablement, ce sont : ✅ Des relations humaines saines Un climat de respect, de confiance et de coopération. ✅ Des perspectives d’évolution claires Une feuille de route individuelle, un plan de montée en compétences, de la mobilité interne. ✅ Un management bienveillant Des leaders qui encouragent, écoutent, ajustent. Qui assument leur rôle de soutien, pas de surveillance. ✅ Une reconnaissance au quotidien Un “merci”, un feedback positif, une visibilité sur les réussites : ça coûte 0€, mais ça change tout. ✅ Un alignement avec les valeurs de l’entreprise L’impression de contribuer à quelque chose de plus grand que soi. 👎 Les erreurs fréquentes à éviter : Miser uniquement sur une augmentation annuelle pour calmer les tensions Multiplier les “perks” gadget (baby-foot, paniers de fruits…) sans traiter les vrais irritants Penser que les RH peuvent compenser un management défaillant 🎯 Ce que les RH doivent mettre en place : ✔️ Une culture du feedback positif et constructif ✔️ Des parcours d’évolution personnalisés et visibles ✔️ Des entretiens de développement en plus des entretiens d’évaluation ✔️ Des rituels de reconnaissance informels et collectifs ✔️ Une écoute active des irritants internes (charge mentale, conflits, flou organisationnel…) 6️⃣ “Former, c’est coûteux” C’est l’un des mythes les plus tenaces dans certains comités de direction… et l’un des plus contre-productifs. On regarde souvent le coût d’une formation à court terme. Mais combien coûte un salarié non formé sur le long terme ? 💥 Un collaborateur non formé, c’est : 💰 Des erreurs récurrentes qui ralentissent les projets ou compromettent la qualité. 😓 Du stress, lié au sentiment de ne pas être à la hauteur ou de subir ses missions. 📉 Du désengagement, car sans montée en compétences, il n’y a ni projection, ni motivation. 🔁 Un risque accru de départ, car un salarié qui n’apprend plus est un salarié qui partira (et qu’il faudra remplacer à prix fort). 👉 Et n’oublions pas : un salarié mal formé… peut aussi mal former les autres. 🔍 Le vrai coût, c’est l’immobilisme Ne pas investir dans la formation aujourd’hui, c’est : Freiner l’innovation Rendre l’entreprise vulnérable aux changements (techno, réglementaires, métiers) Creuser l’écart avec les concurrents plus agiles 🎯 À l’heure où les compétences évoluent à grande vitesse, le savoir devient un avantage concurrentiel décisif. ✅ Former, c’est sécuriser l’avenir Les entreprises performantes l’ont compris : Elles forment en continu, à tous les niveaux, et sur des formats adaptés. 💡 En 2025, la formation ne rime plus avec salle de classe obligatoire ou coûts exorbitants. Elle peut être : Digitale (Mooc, LMS, micro-learning…) En situation de travail (AFEST, tutorat…) Expérientielle (co-développement, ateliers pratiques…) Co-construite avec les équipes (formation pair à pair) Et surtout : finançable à 100 % ou en partie via CPF, OPCO, ou dispositifs publics. 🎯 Stratégies RH à activer : 👉 Cartographier les compétences critiques et les écarts à combler 👉 Intégrer un volet formation dans chaque évolution de poste 👉 Valoriser les formations suivies dans les parcours professionnels 👉 Sensibiliser les managers à leur rôle de passeurs de savoir 7️⃣ “La diversité, c’est un truc de com’” Encore une croyance d’un autre temps… et pourtant, elle persiste. 👉 En 2025, réduire la diversité à une simple opération d’image est une erreur stratégique majeure. 💡 La diversité, ce n’est pas juste un “plus”. C’est un levier de performance. Des études de McKinsey, Deloitte ou encore du Boston Consulting Group l’ont prouvé : Les équipes diverses performent mieux : +33 % de probabilité de surperformance pour les entreprises avec une gouvernance inclusive. La diversité stimule la créativité, l’intelligence collective et la résolution de problèmes complexes. Elle renforce la capacité d’innovation, car des points de vue variés permettent de penser "hors cadre". 🧠 Une entreprise homogène est une entreprise fragile 👉 Même parcours, même âge, même école, même mode de pensée… et le risque de biais collectifs explose. Sans diversité, les décisions deviennent stériles, les produits moins adaptés, les recrutements clonés. Et l'entreprise se déconnecte de la réalité de ses clients comme de ses collaborateurs. 🚫 Ce qu’il faut éviter : 📸 Des photos de “diversité” pour le site carrière sans actions concrètes derrière. 🗣️ Des discours inclusifs… dans une culture managériale qui tolère les micro-agressions. 📑 Des chartes de diversité non appliquées au quotidien. ✅ Ce qu’il faut faire : une politique d’inclusion active et sincère 🎯 Exemples d’actions concrètes : Mettre en place des process de recrutement non discriminants (CV anonymes, formation aux biais…) Suivre des indicateurs de diversité et d’équité dans la gestion RH Soutenir les groupes internes d’inclusion (LGBTQIA+, intergénérationnel, handicap, égalité femmes-hommes…) Créer des espaces de parole sécurisés pour les minorités Valoriser les parcours atypiques et la richesse des expériences 💬 “Inclure”, ce n’est pas juste “inviter à la table”. C’est aussi écouter, valoriser, et faire de la place pour tous. 8️⃣ “Les RH, c’est la police de l’entreprise” C’est l’un des clichés les plus tenaces… et les plus destructeurs. ❌ Réduire la fonction RH à un rôle de contrôle, de conformité ou de sanction, c’est passer à côté de tout ce qu’elle peut réellement apporter à l’entreprise. 👮 Faux : les RH ne sont pas les gardiens du code du travail. 🎯 Ce sont les architectes de l’expérience collaborateur, les chevilles ouvrières de la transformation culturelle, les stratèges du capital humain. 👉 Ils accompagnent les managers, soutiennent les collaborateurs, anticipent les mutations… bien loin du simple rôle de “bureau des règlements”. 🤔 D’où vient ce malentendu ? D’une communication RH trop descendante, trop normative. D’un manque de proximité terrain dans certaines organisations. D’un héritage “administratif” encore très présent : gestion des absences, procédures disciplinaires, entretiens réglementaires… ⚠️ Résultat : les RH sont perçus comme ceux “qui tapent sur les doigts”, “qui bloquent les évolutions”, ou “qui sont du côté de la direction”. 💥 Ce qu’il faut changer : la posture… et les moyens 👉 Pour transformer cette image, les RH doivent : Être visibles et accessibles, dans une posture d’écoute et de service. Co-construire les politiques RH avec les équipes et les managers. S’investir dans la qualité de vie au travail, la prévention, le dialogue social. Accompagner les parcours, les talents, les aspirations, pas juste les règles. ✅ Ce qu’une fonction RH moderne incarne : L’équilibre entre performance et bien-être Le lien entre les valeurs affichées et les pratiques vécues Le moteur de l’inclusion, du développement, et de la transformation durable 💬 En 2025, les meilleurs DRH ne sont pas ceux qui “font respecter le règlement”, mais ceux qui font avancer les humains et les organisations. 9️⃣ “L’onboarding, c’est le premier jour” Faux, archi faux. L’onboarding ne se résume pas à un badge d’entrée, une visite des locaux ou un PowerPoint d’accueil. 💡 C’est une période stratégique de 30 à 90 jours, parfois plus, durant laquelle un·e collaborateur·rice décide s’il/elle va s’engager… ou décrocher. 🚨 Pourquoi c’est si important ? 👉 22 % des turnovers ont lieu dans les 45 premiers jours. 👉 4 nouvelles recrues sur 10 considèrent que leur arrivée a été mal accompagnée. 👉 Un salarié bien onboardé est 58 % plus engagé après 3 mois (source : Glassdoor, Deloitte, LinkedIn Learning). 🎯 Un onboarding efficace, c’est : ✅ Avant l’arrivée : Un livret d’accueil ou kit digital envoyé en amont 📩 Des infos pratiques sur le poste, les outils, les rituels 📚 Un mot de bienvenue de l’équipe ou du manager 🎉 ✅ La première semaine : Une intégration humaine : déjeuner d’équipe, binôme référent 🤝 Un planning clair, rythmé, pas surchargé 🗓️ Une formation progressive aux outils, aux process, aux valeurs 🧭 ✅ Les 30 à 90 premiers jours : Des points réguliers avec le manager (feedback, écoute, ajustement) Une évaluation d’étape pour valider l’intégration mutuelle 🧩 Des moments conviviaux pour favoriser l’ancrage culturel 🎈 💬 Pourquoi c’est stratégique ? 👉 Un bon onboarding, c’est : +70 % de probabilité que la recrue reste plus de 3 ans Moins de stress, plus d’efficacité dès les premières semaines Une ambassadrice ou un ambassadeur naturel de votre marque employeur 👎 En revanche, un onboarding négligé donne ça : “Je n’ai vu personne le premier jour.” “Personne ne savait que j’arrivais.” “On m’a mis devant un ordi… sans identifiants.” “J’ai appris les infos importantes par des collègues au détour d’un couloir.” 🎯 Résultat ? Démotivation, erreurs, départ prématuré, mauvaise réputation. 🔟 “Un salarié qui critique est un problème” Et si on arrêtait de confondre critique et défiance ? Non, un·e salarié·e qui remet en question un processus, une décision ou une pratique ne cherche pas à nuire à l’entreprise. 👉 Il/elle cherche souvent à l’améliorer. Dans un monde du travail en mutation constante, les remontées du terrain ne sont pas des nuisances : ce sont des pépites à valoriser. 💎 💡 La critique constructive = un signe de santé organisationnelle Un salarié qui ose : 🔹 Signale un problème latent avant qu’il n’explose 🔹 Fait preuve d’un haut niveau d’engagement émotionnel 🔹 Témoigne d’un sentiment de sécurité psychologique suffisant pour s’exprimer 🔹 Peut devenir un acteur du changement, pas un frein 👉 En revanche, ce qui est toxique, ce n’est pas la critique… c’est l’omerta, le tabou, l’évitement ou le cynisme silencieux. 👎 Le vrai danger RH ? Ignorer, infantiliser, ou punir ceux qui s’expriment. ⚠️ Résultat : Un climat de méfiance 😶 Une multiplication des départs “silencieux” (quiet quitting) Une entreprise déconnectée de ses propres réalités opérationnelles 🎯 Ce que les RH et les managers peuvent mettre en place : ✅ Des espaces d’expression sécurisés (groupes de parole, boîtes à idées, baromètres anonymes) ✅ Une culture du feedback à double sens : manager ➡️ collaborateur ET collaborateur ➡️ manager ✅ Des rituels d’écoute : bilans d’équipe, debriefs post-projet, points “météo” en réunion ✅ Une posture managériale ouverte : accueillir sans se braquer, reformuler sans disqualifier 🧱 Vers une entreprise apprenante et agile 📌 Les critiques (même maladroites) sont souvent le point de départ des innovations. 📌 Les plus belles transformations naissent parfois d’un simple “Ça ne marche pas, pourquoi ne pas faire autrement ?” 💡 Les croyances RH ne doivent pas survivre à la réalité 2025 n’est pas une simple continuité… C’est une année de bascule. Une période charnière où les organisations qui avancent sont celles qui réapprennent à penser. ✅ Les entreprises qui sortent du lot ne sont pas forcément les plus riches en budget RH, mais les plus lucides et courageuses. Celles qui osent dire : “Ce qu’on pensait vrai ne l’est peut-être plus.” 🔍 Remettre en cause ≠ renoncer Trop longtemps, certaines croyances RH ont été érigées en vérités immuables : “Le télétravail tue la cohésion” “Former, c’est une dépense” “Les jeunes ne veulent plus s’engager” “Un salarié qui critique est un problème” ... Et la liste est longue. Mais l’environnement de travail évolue. Les attentes changent. Et il est temps que nos pratiques RH suivent cette transformation. 🎯 Changer de prisme, pour changer d’impact 👉 Enterrer une croyance RH dépassée, ce n’est pas faire table rase du passé. C’est choisir une meilleure version de soi-même en tant qu’organisation. C’est faire le deuil d’un modèle figé pour accueillir une posture plus : Humaine 🫶 Agile 🔄 Connectée aux vrais besoins des équipes 💬 Orientée vers la performance durable 🌱 🚀 Le vrai enjeu RH en 2025 ? Ce n’est plus seulement de gérer l’humain. C’est de faire grandir les individus, les collectifs et les cultures d’entreprise. Et cela commence par une chose simple (mais exigeante) : questionner ce que l’on croit savoir. 📢 Alors, à vous de jouer : Quelles croyances RH allez-vous oser enterrer cette année ? Et surtout… par quoi allez-vous les remplacer ? 🧱 Pour en savoir plus, prenez rendez-vous avec nous : Prenez RDV. Pour aller plus loin : 30 bonnes pratiques RH pour valoriser les SENIORS en entreprise https://amzn.to/3zJ4XrA